Après avoir publiquement expliqué aux Tchèques sur les réseaux sociaux, le 4 décembre, quel tour de passe-passe il avait trouvé pour résoudre le conflit d'intérêts qui lui était reproché en sa qualité à la fois de chef d'un conglomérat (Agrofert) de plus de 250 entreprises - dont il a affirmé se séparer, sans donner plus de précisions - et de futur chef du gouvernement, "Babis est [donc] à nouveau Premier ministre" et "ce sera une aventure formidable", analysait Seznam Zpravy sur un ton sarcastique, juste avant la cérémonie d'investiture de son cabinet par le président de la République, Petr Pavel.